
Né le 25 mai 1913 à Paris, marié avec Marcelle Rousse Gardien de la Préfecture de Police, Robert Bernadac rejoint le réseau Alliance en Mai 1942 sous le pseudonyme Rouge-gorge, comme agent de renseignements et chef radio pour la Paris et Seine. Il est chargé de mission de 2e classe (grade d’assimilation homologué au grade de lieutenant). Robert Bernadac participe notamment à la formation des futurs radios du réseau, à l’hébergement d’aviateurs anglais, et procure des faux papiers. Il est arrêté par la police allemande le 13 mars 1943 à son domicile, au 54, rue Saint-Sabin, dans le 11e arrondissement, suite à une trahison. Lors de la perquisition, il réussit à soustraire son calepin et à prévenir de son arrestation par un signal convenu. Interné jusqu’au 20 septembre 1943 à la prison de Fresnes, cellule 149, il est ensuite déporté NN à Sachsenhausen-Oranienbourg, jusqu’à son retour le 20 mai 1945. Il devient brigadier-chef en 1944 puis commissaire de Police et prend sa retraite en février 1964 comme commandant. Robert Bernadac est titulaire d’une attestation d’appartenance au réseau Alliance du 1er mai 1942 au 1er mai 1945 en qualité d’agent P2.
Distinctions : ses services accomplis dans la Résistance ont donné lieu notamment à l’attribution de la médaille de la Résistance, la Croix de guerre avec palme et la Médaille militaire.
Son fils Christian Bernadac est journaliste et auteur de douze livres sur la déportation dont un plus particulièrement sur son père, « Le rouge-gorge » du nom de son pseudonyme.
SOURCES : http://www.memoresist.org/resistant/robert-bernadac/- SHD Vincennes