Jean Friess (K.17) – Secteur Forteresse

FRIESS Jean, Auguste André Jeannet Né le 4 février 1902 à Nancy (Meurthe­et­Moselle), fusillé le 23 mai 1944 à Ludwigsburg (Allemagne) ? lieutenant de réserve ? chef du personnel de l’usine des Schistes bitumineux des Télots à Saint ­Pantaléon (Saône ­et­ Loire). Jean Friess appartenait depuis 1942 au réseau Alliance. Il fut arrêté à L’Orme, hameau de Saint Pantaléon (Saône ­et ­Loire), le 22 septembre 1943, comme résistant et déserteur de l’armée allemande parce que natif de Lorraine. Il a été condamné.

il est fusillé le 23 mai 1944 à Ludwigsbourg en criant « Vive la France ». Ce n’est qu’en juin 1945 que sa famille apprendra son décès.

Son épouse, Geneviève Mercier et ses trois filles occupent la maison rue Jean Jaurès pendant quelques années, puis cette-ci est prêtée à la petite fille de Jean Friess, Hélène Nouvellon. Geneviève y demeure jusqu’en 2002, date de son décès à 101 ans.
Le jardin de la maison de Jean Friess est aujourd’hui un parc public portant son nom, inauguré le 30 juin 2007 par Christophe Chaillou, Conseiller Général Maire. Ce jardin n’est pas loin de l’école Jules Lenormand mais est agréablement calme pour des pauses déjeuner ou des promenades avec les enfants. Il est en plein milieu de la ville mais est excentré et paisible.

SOURCES : André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône­ et­ Loire. Biographies des résistants, 2005, JPM. Pour citer cet article : http://maitron­en­ligne.univ­paris1.fr/spip.php?article165809, notice FRIESS Jean, Auguste par André Jeannet, version mise en ligne le 5 octobre 2014, dernière modification le 15 mai 2016. 2007­2016 © Copyright Fusillés/Editions de l’Atelier ­ Tous droits réservés || Fusillés ­ 9, rue Malher ­ 75004 Paris

Laisser un commentaire