Léon Mury (Lori) – Secteur Grand Hôtel

Léon, fils de Louis et Léonie Mury, instituteurs publics, naît le 21 novembre 1920 à Tressé en Ille et Vilaine.   Elevé par des parents particulièrement sévères, il a la réputation d’être gentil et bavard, plein de gaîté, malin, débrouillard et turbulent, aimant faire des farces.

Il grandit dans une famille très patriote. Son père, qui a été grièvement blessé à la tête en 1917, est si bouleversé de vivre un nouveau conflit qu’il pleure en apprenant  la déclaration de guerre en septembre 1939 et lors de la débâcle en mai-juin 1940. Tout de suite, il soutiendra de Gaulle et la Résistance.

On voit ici Léon au premier plan, à Melesse, sur une carte postale, devant des enfants et la sortie d’un café, juste avant la guerre. 

Après des études primaires supérieures, Léon réussit le concours de surnuméraire des Postes et effectue une année de formation dans les télécommunications à Nantes. Début 1939, il est nommé à Metz que, sur le conseil de son chef, il quittera précipitamment au printemps 1940 afin de fuir les Allemands qui enrôlent de force les Lorrains. Il rejoint sans papiers Rennes et la maison familiale.
Engagé volontaire dans la Marine Nationale alors qu’il n’a pas encore 20 ans, le 5 juin 1940, il est affecté le 8 au 3ème dépôt des Equipages de la Flotte. L’Etat-Major ayant décidé de se replier vers le Sud, Léon, après avoir changé 7 fois de bateau, réussit enfin le 22 juin, accompagné de 2 officiers, à mettre le cap sur  Bordeaux, non sans péril car l’embarcation est vétuste, l’équipage inexpérimenté et les bombes pleuvent sur le port de Lorient. A l’entrée de la Gironde, le bateau doit faire marche arrière, Léon ayant su interpréter les feux lumineux prévenant que le fleuve est miné, et descend jusqu’à Bayonne. Ayant reçu vivres et vêtements, il  est envoyé à l’Ecole des radios à Casablanca où il obtient le 1er juillet 1942 le grade de matelot télégraphiste breveté de 1ère classe.

A bord du cargo « Aude » qui transporte des marchandises (vins et céréales), il effectue plusieurs traversées reliant Alger à Marseille, puis affecté sur le torpilleur « Iphigénie » basé à Bizerte, il navigue le long des côtes d’Afrique, au large d’Oran, Casablanca, Dakar.

Le torpilleur « Iphigénie 

Le 16 octobre 1942, ses parents ont la joie de l’accueillir pour une permission de 3 semaines. Après la guerre, son père écrira : « Ce fut son malheur ! »

Reparti de Rennes le 7 novembre, Léon se retrouve bloqué à Port-Vendres (Pyrénées Orientales) dès le lendemain, les Américains ayant débarqué en Afrique du Nord. Avec 2 camarades, il est nommé opérateur-radio à terre. Mais, les Allemands envahissent la zone libre le 11 novembre et arrivent dans le port. Les radios, qui ont  détruit leur poste, sont battus par les occupants et séquestrés sur le paquebot « Maréchal Lyautey » ancré dans le port.
Suite au sabordage de la flotte de Toulon le 27 novembre 1942, la marine est mise en congé d’armistice par les Allemands. Léon, après avoir tenté en vain à plusieurs reprises de gagner Londres et la France Libre, se résigne à retourner chez ses parents où il arrive le 29.

Durant 6 mois il va vivre sagement rue Jacques Cassard. Sur le conseil de son père, il se fait embaucher comme secrétaire au Commissariat à la Reconstruction, ce qui lui donne une carte de travail et le protège du STO rendu obligatoire pour les jeunes gens nés entre 1920 et 1922. Les parents n’ont rien à reprocher à la conduite et aux fréquentations de leur turbulent fils qui va au cinéma, joue aux dames et aux échecs avec des copains. Lors des bombardements des 8 mars et 29 mai 1943 sur la ville de Rennes, il aide au transport des morts et des blessés.
Le dimanche 30 mai, Louis Sicre, ancien marin que Léon a connu à Port-Vendres, tire la sonnette de la maison Mury. On l’invite à déjeuner, l’après-midi les 2 garçons vont faire un tour, la conversation du diner est banale. Il repart dans la nuit. Qui l’a envoyé ? Sans doute Ferdinand Rodriguez, alias Pie, grand responsable national des opérateur-radios, suite à la recommandation de Joël Lemoigne, patron du sous-réseau Sea-Star, qui avait la possibilité de récupérer à Vichy les fiches des marins démobilisés.
Deux jours plus tard, Léon annonce son départ dans la Résistance à ses parents stupéfaits qui tentent de le faire renoncer en lui exposant les dangers qu’il va courir. En vain.

Il quitte la maison  à l’aube du 4 juin, sac tyrolien au dos, en compagnie du Rennais Brengues, ancien marin,  qui change d’avis en cours de route. Léon prend seul le train pour Bordeaux où l’attend Louis Sicre.
Tout poussait Léon à entrer dans la Résistance : le patriotisme de son père grand blessé de la 1ère guerre mondiale, l’oncle tué en 1918, ses racines bretonnes (la Bretagne  déteste Vichy et les troupes occupantes), son appartenance à la Marine et l’influence de camarades. On ne peut pas exclure le goût de l’aventure bien conforme à son caractère. Mais Léon, le fantaisiste, était aussi un patriote : dès juin 1940, en s’engageant, il s’est mis au service de la France alors que les Allemands étaient déjà victorieux et les troupes françaises en pleine débandade.
Mme Méric-Fourcade, la guerre finie, fournira une attestation certifiant que « Léon Mury appartenait à nos services dans le secteur de Bordeaux et Clermont-Ferrand en tant que CM 3ème classe, radio et agent de renseignements, et, en conséquence, fait partie de la catégorie des agents P2, depuis le 1er juin 1943 ».

Léon, immédiatement opérationnel, est envoyé en Charente où il restera près de 2 mois. La région « Hangar », dirigée par Philippe Koenigswerther (Mandrille), regroupe des hommes courageux, dans le cadre du réseau Sea-Star, chargés d’espionner les U-Boote allemands de l’arsenal de Bordeaux et de la base sous-marine  de La Pallice. Connu pour arriver de Rennes, il  se cache derrière le pseudo de Lori qui lui aurait été donné par Pie et qui lui correspond bien puisque cet oiseau est un perroquet hyperactif, enjoué et curieux. Il devient l’opérateur-radio de Jean Godet (Antilope), adjoint de « Mandrille », chargé de la Charente. Comme Godet possède un poste émetteur, Lori peut envoyer directement les messages à Londres. Les « pianistes » devant être très mobiles pour assurer leur sécurité, il existe 14 lieux différents d’émission. Léon travaille à Cognac, Saintes, Marennes, Rochefort. Le 4 juillet, il « fait » exécuter le bombardement des écluses du port de La Pallice.

Dans son dossier militaire, on lit qu’il a contribué à l’espionnage de documents sur des constructions allemandes, à la Kommandantur de Fontenay le Comte, ce qui lui vaudra en 1947 la Croix de guerre.

Un soir de juillet, Léon subit un contrôle d’identité dans une rue de La Rochelle et reçoit l’ordre de se présenter à la Feldkommandantur le lendemain. Un homme d’une vingtaine d’années qui n’est pas parti au STO, c’est forcément suspect. Grillé, il doit fuir. On l’expédie à Lille puis à Paris.
Le 30 juillet, il est à Rennes et passe quelques heures chez ses parents. Son père écrira : « Il est muet, affirmant que tout va très bien, qu’il ne court aucun danger, sa confiance est absolue ». Il repart le lendemain pour Paris où il va séjourner tout le mois d’août.
Dans son dossier militaire, on peut lire que Léon a provisoirement porté le matricule K81, lettre correspondant  à la région de Dijon et qu’il aurait aidé des résistants à se cacher. La rumeur familiale raconte aussi qu’il aurait réussi à infiltrer un réseau de miliciens.

Le 31 août, il poste, à Clermont-Ferrand, une carte postale qui informe ses parents qu’il est en vacances et compte visiter la région. En fait, il rejoint le colonel Kauffmann qui commande la région « Caverne » et devient son 4ème opérateur radio avec le matricule X84. Leur mission ? Espionner Vichy et transmettre des renseignements à Londres, Alger, Brazzaville.
Kauffmann a installé son PC à Marcenat proche de Volvic, le reste du groupe, les jeunes, se disperse  dans les alentours à Paugnat et au lieu-dit « Fontaube » dans une grande ferme entourée de cultures de topinambours. La situation est calme, ce qui donne peut-être trop confiance au réseau. L’administration française ne procède à aucun contrôle ; les gens du pays remarquent forcément les va et vient d’individus inconnus mais se taisent. L’un d’eux, interrogé par Louis Mury en 1946 racontera : « Ils étaient 14 et vivaient dans des maisons inhabitées, dans les mêmes conditions que les groupes de réfractaires, sommairement armés. Ils avaient pour émettre des installations extérieures assez importantes qu’ils remisaient après chaque émission. Ils ont dû être repérés par les nombreux postes détecteurs ambulants des Boches ».

L’Abwehr de Dijon reçoit l’ordre de décimer Alliance. L’Oberleutnant Kurt Merk, grâce à 2 traitres qui ont infiltré le réseau, lance l’hallali à la fin de l’été.
Le 21 septembre 1943, après l’arrestation à l’aube de Kauffmann à Paugnat, c’est au tour de  Fontaubes de tomber vers 9 heures du matin. Les captifs Léon Mury, Charles Fredin, André Rérolle, Etienne Pelletier et Jean Perrache sont frappés et torturés. Les voisins entendent leurs cris de douleur. Le lendemain, d’autres agents seront capturés.
Non seulement le réseau Centre est décapité mais l’ensemble d’Alliance est très affaibli avec 175 arrestations.
Le groupe de Léon est conduit à la prison du 92ème RI de Clermont-Ferrand. Interrogés violemment à plusieurs reprises par la Gestapo, aucun ne parle et dénonce, même sous les coups. Le secteur de Volvic était solide comme son chef.

Le 22 octobre, Léon et ses camarades sont transférés à la prison militaire allemande « Mal Coiffée » de Moulins où ils sont mieux traités. Le 29, ils arrivent à Fresnes ; les interrogatoires reprennent. Seul réconfort dans cet enfer : les conditions de vie sont meilleures, la prison est propre, on peut s’y doucher et changer de linge ; la Croix-Rouge apporte aide et réconfort, le moral remonte.

Quand et comment Léon a-t-il gagné l’Allemagne ? L’hypothèse quasi certaine c’est que Léon est parti avec ses amis de la gare de l’Est, le 16 décembre 1943, en wagon cellulaire dont les fenêtres sont occultées par des planches. Grâce à André Rérolle qui a pu écrire une lettre et la jeter sur les rails, on apprend quel fut leur sort depuis le 21 septembre et les conditions du voyage. Le train roule vers Strasbourg, les prisonniers sont entassés mais leur moral reste bon et ils espèrent que le plus dur est passé.

D’abord emprisonné et interrogé à Strasbourg, Léon est envoyé à la prison de Rastatt en Pays de Bade et classé Nacht und Nebel. Les conditions de détention sont rudes.  Toute la journée, il scie du bois à la main, destiné aux gazogènes. Les prisonniers sont si mal nourris qu’ils tombent parfois de faiblesse et continuent à subir des interrogatoires éprouvant psychologiquement. Mais Léon et ses camarades ne flanchent pas. En juin, le débarquement des Alliés en Normandie apporte un immense espoir.

On ignore si Léon a été jugé par le RKG (tribunal de guerre nazi) à Fribourg-enBrisgau. D’après l’historien Auguste Gerhards, accusé de haute trahison pour espionnage envers l’Etat et transmissions radio, il doit comparaître avec 8 de ses camarades devant le  IIIèmè Sénat du RKG, leur procès portant le n°65 de l’année 1944. Guy Caraes, qui a pu consulter le dossier de Léon à Berlin, lequel ne contenait pas grand-chose, pense qu’il n’a pas été jugé bien qu’il fût en Allemagne depuis presque un an.

Dans la matinée du 24 novembre 1944, l’Obersturmführer Gehrum, chef de l’AST de Strasbourg, obéissant aux ordres de la Wehrmacht, débarque à Rastatt exigeant qu’on lui remette les détenus de la région Centre pour leur donner « la liberté dorée ». Il les emmène à Plittersdorf, à quelques kms, sur les bords du Rhin. Attachés nus 2 par 2, ils reçoivent une balle dans la nuque et leurs corps sont jetés dans le fleuve au débit rapide. Sur la rive opposée, c’est la France, dernière vision qu’en aura eu Léon.

 Cette action fait partie de ce qu’on appellera « la Semaine sanglante de la Forêt Noire » du 20 au 30 novembre 1944. Parce qu’ils étaient classés NN, les Alliance ne devaient pas survivre et retrouver la liberté. Leur massacre coïncide avec l’arrivée de l’armée Patton à la frontière du Rhin et la libération de la ville de Strasbourg.

Léon venait juste d’avoir 24 ans. Ce jeune homme facétieux était devenu un héros.

Dès la fin des hostilités, son père multiplie les démarches pour retrouver son fils mort ou vivant dont il n’a jamais reçu de nouvelles depuis son arrestation. Il sait seulement – mais comment le sait-il ? – que le 9 juin 1944 il vivait encore, en bonne santé bien que très amaigri, vêtu d’un uniforme de gendarmerie française recouvert d’un pantalon de treillis et d’un bourgeron (courte blouse de grosse toile).

Louis Mury prend contact avec Mme Fourcade, dépose une demande de recherches de déportés. Parallèlement, il mène sa propre enquête et s’agace de l’inertie de l’Administration à qui il écrit le 24 octobre : « Je n’ai plus de photo de mon fils, je les ai toutes envoyées à divers services dont les recherches n’aboutissent à rien vu qu’elles ne sont pas faites sérieusement. A quoi vous servirez une photo ? S’il est vivant en Allemagne, il répondra à l’appel de son nom ; s’il est enterré dans une fosse, la photo est inutile, le temps a fait son effet, c’est trop tard pour l’identifier. Cherchez-le donc à Rastatt, voyez le gardien-chef qui vous dira où Mury a été envoyé au moment de l’avance américaine. Cherchez encore à Bruchsal, Baden-Baden, Stuttgart, Fribourg, il est dans cette région et c’est la zone française. Nos angoisses ne sont plus supportables, sortez-nous de là ».

Le 8 décembre 1945, Mme Fourcade écrit à Louis Mury pour lui confirmer la mort de son fils. Un gardien et un captif rescapé ont identifié les fusillés sur des photos. Les parents ne réclameront pas que son cadavre soit recherché, trop de temps a passé.

Ils sont présents le 30 novembre 1944 à la basilique du Sacré-Cœur de Paris pour une commémoration solennelle. Fin janvier 1946, une messe dans une église de Rennes rassemble la famille. Le 2 septembre 1946, Louis et son épouse se rendent au Struthof en Alsace pour une cérémonie religieuse et mémorielle : on fait l’appel des noms de tous les morts d’Alliance.

Il ne reste plus à Louis qu’à œuvrer pour honorer la mémoire de son fils.

Sur des feuilles de cahier d’écolier, il va relater la vie de son unique fils entre juin 1940 et novembre 1944. Ce récit de 7 pages, destiné à un ami de Léon, se termine par ces mots : « C’est fini à tout jamais ! » Il a été précieusement conservé à Melesse (Ille et Vilaine) où la famille Mury avait vécu et enseigné avant guerre.

Reconnu mort le 10 février 1947, Léon reçoit le grade de sous-lieutenant à titre posthume puis est déclaré « Mort pour la France » en tant que FFI. La Croix de guerre avec palme et citation ainsi que la Médaille de la Résistance lui sont accordées. Le texte de la citation indique : « Opérateur-radio habile et d’une audace à toute épreuve qui a transmis quotidiennement des renseignements navals et militaires de la plus haute importance. Pris en plein travail dans un guet-apens en même temps que ses chefs, il est tombé victime de son devoir. Malgré les tortures et les privations il n’a jamais parlé. Par l’excellence de son travail et par son sacrifice, il est de ceux qui ont permis à la France de vaincre ».

Un « Certificate of Service » signé du maréchal Montgoméry, en mai 1946, lui est attribué avec ces mots : « J’apprécie l’aide rendue par Mury Léon qui, comme volontaire des Nations Unies, a donné sa vie pour que l’Europe puisse être libre ».

Si, dès 1949, la mention « déporté mort pour la France » est porté sur son acte de naissance, il faudra attendre 2013 pour  « Mort en déportation » soit inscrit dans la marge de son acte de décès.

Source :

  • Notes familiales du père de Léon Mury et souvenirs de familles, recueillis par Pierre et Elisabeth Mury, membres de la famille de Léon
  • Mémorial Alliance
  • SHD de Caen et Paris
  • Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés – Résistants et héros inconnus – 1939-1945 d’Auguste Gerhards Ed. du Cherche Midi.
  • Guy Caraes qui écrit un ouvrage sur le sous réseau Sea Star (Sortie 2017)
  • Occupation, Résistance, Libération en Charente-Maritime d’Henry Gayot – La Rochelle
  • Edouard Kaufmann de Louis Morgat (sur le site)

    Note de l’association (NDA) : dans les archives du SHD, Léon est affecté à « Petit Hotel ». Nous pensons qu’Edouard Kauffmann avait créé une zone de garde rapprochée d’où le nom « Petit Hotel » inclus dans  « Grand Hotel » secteur beaucoup plus vaste.
     
  • Depuis 1960, une rue de Rennes porte son nom, lequel est gravé sur diverses plaques à la mairie de cette ville et au monument aux morts de St Malo.
  • On trouve aussi le nom de Léon sur la plaque commémorative de la base sous-marine de Bordeaux : «  Le Réseau Alliance Sud-Ouest à ses fusillés : Après de longs mois passés dans les geôles nazis, leur sacrifice a permis de renseigner le Commandement Allié sur les mouvements des navires militaires allemands, sous-marins et torpilleurs arrivant et partant de l’Arsenal de Bordeaux. Bientôt, on ne saura plus ce qu’ils ont fait, ni pourquoi ils l’ont fait, même si c’était nécessaire de le faire, voire les plaindre d’être morts pour rien. Je voudrais qu’on ne les oubliât pas et que l’on comprît surtout quelle était la divine flamme qui les animait » signé Marie Madeleine Fourcade.
  • Une stèle portant les noms des 29 captifs des prisons de Kehl, Bühl et Rastatt a été posée en 2014 au Jardin des 2 Rives, parc transfrontalier entre les villes de Strasbourg et Kehl, symbole de l’amitié qui lie désormais les deux nations.

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