Armes stratégiques secrètes Allemandes V1/V2 et autres

Un membre d’Alliance eut un role prépondérant dans la destruction des sites de fusées stratégiques Allemandes : Janie Rousseau (de Clarens) »Amniarix ».

Ayant réussi à être engagée dans un organisme professionnel d’entente entre le patronat français et les services allemands à la recherche de fournisseurs, elle a réussi à accumuler de nombreuses informations sur les « armes secrètes » (V1 et V2) mises au point par les Allemands à Peenemünde. Le rapport très précis et détaillé qu’elle transmet en 1943 décide les Britanniques à bombarder la base de Peenemünde. Le bombardement effectué le 18 août 1943 avec près de 600 avions fit d’énormes dégâts et tua plus de 500 techniciens et experts retardant ainsi de plusieurs mois les attaques de V2 sur l’Angleterre.

« L’occasion est venue avec ma rencontre fortuite avec Lamarque dans le train de nuit ». Sur une photo de l’époque, Jeannie paraît bien plus jeune que son âge. Petite et souple, plutôt une fille dégourdie qu’une femme sophistiquée. Mais il y a de la force dans son regard, le goût du risque. Lamarque était plus âgé qu’elle, 28 ou 29 ans, robuste et trapu, pas beau, mais avec un regard ardent et un esprit brillant. Il l’a reconnue immédiatement comme étant une ancienne camarade de la faculté des sciences politiques, où elle avait fini major de sa promotion en 1939. Que faisait elle maintenant ? Il voulait savoir. Elle lui parla de son travail et de ses contacts réguliers avec les Allemands. Lamarque avoua qu’il était en train de constituer un petit réseau qui récoltait des renseignements. “ Accepteriez-vous de travailler pour moi ?” demanda Lamarque. Elle répondit immédiatement oui. Rapidement, elle lui dit qu’il y avait certains bureaux et départements  à l’hôtel Majestic qui étaient hors cadre car les Allemands travaillaient sur des armes et sur des projets spéciaux. Elle pensait pouvoir avoir accès à ces domaines secrets. Et il en fut ainsi. Lamarque l’introduisit dans son petit réseau, connu sous le nom de “Druides”, il lui donna le nom de code de “Amniarix”. Il n’y avait plus qu’à récolter les informations. « Ce fut très simple » dit elle. « J’ai utilisé ma mémoire. J’ai connu tous les détails en ce qui concernait les plans et les installations en Allemagne. Nous développions  nos connaissances sur ce qu’ils avaient et sur ce qu’ils faisaient, nous avions un œil sur leurs actions ». Et n’était ce pas dangereux ? La chance lui a souri, elle rencontra rapidement des officiers allemands qui avaient été ses amis à Dinard. Des gens qui ne pouvaient pas imaginer qu’elle pouvait un jour faire quelque chose de mal. Ils travaillaient à présent sur des projets secrets, et ils la présentèrent à leurs amis.

En 1943 Jeannie entendit les informations les plus sensibles – les histoires d’armes spéciales qui étaient en construction en Allemagne orientale. Elle cru bien être tombée sur un des plus grand secret de la guerre. “J’ai compris que c’était très sérieux. Ce fut aussi l’opinion de Georges. Il m’a dit, continue, ne laisse pas le fil se couper. Comment les a t’elle fait parler? Pourquoi ces officiers aguerris, responsables de la mise au point d’armes susceptibles de changer le cours de la guerre ont-ils trahis le secret auprès d’une jeune fille de 23 ans ?

Elle insiste pour dire qu’elle n’a jamais joué les “Mata Hari”. Elle n’a jamais échangé du sexe contre des informations. Au contraire, ce fut une question de finesse de sa part et de crédulité de leur part. Les officiers allemands constituaient un petit groupe, ils se rencontraient souvent le soir dans une maison de l’avenue Hoche. “J’y passais de temps à autre, je ne me souviens plus précisément quelle maison.” Ils buvaient et parlaient, souvent en compagnie de leur belle amie française qui parlait si bien l’allemand. Tous auraient aimé coucher avec, et probablement qu’ils l’aimaient d’autant plus qu’elle a toujours refusé. Ils parlaient librement de leur travail entre eux, et bien qu’ils ne s’adressaient pas directement à Jeannie, ils ne prenaient pas garde à sa présence. “ Je faisais partie des meubles.”, se souvient elle. « J’étais une si petite personne, assise parmi eux, et je ne pouvais qu’entendre ce qui se disait. Ce qu’ils ne disaient pas, je le leur soufflais ». Comment peut-on souffler aux forces d’occupation de révéler des secrets militaires ? Elle expliqua : “ je les taquinais, je me moquais, j’ouvrais de grands yeux étonnés, je leur disais qu’ils devaient être fous pour évoquer ces étonnantes armes nouvelles susceptibles de voler sur de longues distances plus vite que n’importe quel avion. Je continuais  ainsi : “Ce que vous me dites ne peut pas être vrai.” Je l’ai bien répété 100 fois. “Je vais vous montrer m’a dit un des Allemands. Comment ai-je demandé ?  Il m’a répondu : C’est ici sur cette feuille de papier !” Alors l’officier allemand montra un document expliquant comment entrer sur le centre d’essai de Peenemünde, les laisser-passer requis et la couleur de chacun. Jeannie avec sa mémoire photographique enregistra chaque mot dans sa mémoire. Ses amis avaient tellement confiance et étaient si avides de l’impressionner qu’ils lui montrèrent même des dessins des fusées.

Après ces séances avec ses amis allemands, Jeannie se rendait chez son chef Georges Lamarque (« Petrel »), dans un endroit sûr au 26 rue Faber, sur la Rive gauche près des Invalides. Elle s’asseyait à la table de la cuisine et transcrivait ce qu’elle avait entendu, mot à mot. “J’absorbais comme une éponge”. On ne me demandait pas de faire des commentaires où de comprendre. Par exemple, lorsque les Allemands faisaient référence à des fusées, elle n’avait aucune idée de ce dont ils parlaient. De telles fusées à long rayon d’action n’avaient encore jamais été construites.

En septembre 1943, Jeannie avait accumulé suffisamment d’informations sur les fusées V2 pour envoyer un rapport détaillé en Angleterre. Lamarque y joignit une présentation qui disait : « Ces informations peuvent sembler incroyables, mais j’ai une confiance totale dans ma source ». Le texte de son rapport figure dans le livre La guerre magique, par Reginald V. Jones, chef du renseignement scientifique britannique durant la guerre.

C’est mieux d’en donner un extrait, car c’est l’un des principaux documents de renseignement de la seconde Guerre Mondiale : “ Il apparaît que l’étape finale a été atteinte dans le développement d’une bombe stratosphérique d’un type entièrement nouveau. Cette bombe semble être d’un volume de 10 mètres cube et remplie d’explosifs. Elle serait lancée presque verticalement  pour atteindre la stratosphère aussi vite que possible. La vitesse initiale étant maintenue par des explosions successives. Les essais semblent avoir donné d’excellents résultats et c’est à ces succès qu’Hitler se référait lorsqu’il parlait d’armes nouvelles qui changeraient le cours de la guerre lorsque les Allemands les utiliseraient. “ (Un officier allemand) estime que 50 à 100 de ces bombes suffiraient à détruire Londres. Les aires de lancements seraient distribuées afin de détruire méthodiquement la plupart des grandes villes britanniques durant l’hiver.”

Jeannie se demandait si des officiels anglais importants recevraient jamais ses informations, ou s’ils comprendraient leur importance. Comme elle l’a écrit dans l’introduction du livre de Jones : “ Ceux qui ont travaillé en secret dans la peur constante – peur de l’indicible – étaient mus par l’obligation intérieure de participer à la lutte. Presque sans pouvoir, ils sentaient qu’ils pouvaient écouter et observer. Il n’est pas facile de décrire la solitude, la peur, les attentes sans fin. La frustration de ne pas savoir si les informations obtenues dans le danger seront transmises – à temps – et reconnues comme vitales dans une masse de courriers.”  Mais ses inquiétudes étaient vaines.  Jones imagina immédiatement les conséquences des découvertes de cet agent anonyme, les informations de Jeannie étaient sur le bureau de Churchill seulement quelques jours après leur arrivée en Angleterre. Elles ont aidé à persuader les Britanniques de bombarder Peenemünde et d’autre part elles ont aidé à se préparer contre la menace des missiles allemands.

Les rapports de Jeannie, enregistreur humain de renseignement, ont continué en 1944, ajoutant de nouveaux détails à propos du travail à Peenemünde. Elle voyageait au cœur de l’Allemagne avec ses amis industriels français, rapportant précisément ce qu’elle avait vu et entendu. Parfois, elle ne comprenait pas les concepts scientifiques utilisés par Werner von Braun et les autres scientifiques allemands, mais elle se comportait en fidèle enregistreur humain. C’est pourtant elle qui a réalisé un des plus grands exploits du réseau « Alliance ». Elle a réussi à accumuler de nombreuses informations sur les « armes secrètes » (V1 et V2) mises au point par les Allemands à Peenemünde. Le rapport très précis et détaillé qu’elle transmet en 1943 décide les Britanniques à bombarder la base de Peenemünde. Le bombardement effectué le 18 août 1943 avec près de 600 avions fit d’énormes dégâts et tua plus de 500 techniciens et experts retardant ainsi de plusieurs mois les attaques de V2 sur l’Angleterre

Un autre témoignage d’un membre d’Alliance sur les surveillance des rampes de lancement de V1 près d’Amiens

En réponse de renseignements demandés à Albert Machy le 17/07/1978 par Monsieur Guy Bataille par courrier du 16/06/1978, suite à leur précédente rencontre à Amiens auprès de Madame Marie-Madeleine FOURCADE.
« Cher Monsieur,
Veuillez m’excuser de vous donner réponse si tardivement. Je vous adresse ci-dessous, quelques noms de villages ou il y avait une rampe de lancement, à savoir :
Agenville, Conteville, Epécamps, Frohen le Grang, Le Meillard, Prouville et Ribeaucourt ainsi que la Chaussée Tirancourt. (Il y a une photographie de la base de lancement de V1, situé à la cote 103 (Bois de sapins), cette photo prise après la libération la montre détruite).
Cette liste de villages n’est peut-être pas limitative, je vous donne les noms que je connais.
Je suis entré à l’ALLIANCE début 1943, auparavant, j’étais depuis le 01/12/1941 à l’I.S. puis rattaché au Réseau Manipule du 01/12/1941 au 01/09/1943, duquel j’ai été coupé fin Aout 1943, heureusement, j’ai pu continuer avec l’ALLIANCE, bien sur ces noms de Réseaux, je les ai sus bien après, sauf en ce qui concerne l’ALLIANCE.
Mon pseudonyme est bien « Pivoine », j’ai commencé comme agent O, puis P1 et P2, (Lorsque j’ai du quitter mon emploi dans la Police, je figurais sur le livre de recherche de la Gestapo. J’étais chargé de missions de 3ème classe, j’ai travaillé au début dans la Normandie, Rouen, Bernay, Gacé. (Recherche de renseignements sur PC militaire, origine d’armes, terrains de parachutages, puis fin juin 1944, secteur Nord de la Somme. Même directive, puis emplacement des rampes de lancement. Je collectais également le courrier de mes 6 agents, et après vérification des documents, je revenais à Amiens la plupart du temps ou à Paris et cela toutes les semaines afin de transmettre le courrier au chef de secteur : « THESEE ».
Il devenait de plus en plus difficile pour circuler, à chaque village traversé, il fallait montrer « Patte blanche » à l’entrée et à la sortie.
Tous ces déplacements étaient effectués en bicyclette avec deux pneus à chaque roue.
Avant mon départ de la Police, plusieurs émissions radio ont eu lieu à mon domicile, lors de mon départ j’ai du laisser le poste émetteur et récepteur chez moi. Ma femme (Olympe Machy), l’a transporté pendant deux mois dans le landau d’enfant au nez des allemands afin de ne pas le laisser au domicile lors de ses déplacements, elle a eu peur plus d’une fois !
C’est seulement au bout de ces deux mois que le réseau est venu le récupérer.
Dans l’espoir que ces quelques renseignements vous seront utiles, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

*Olympe Machy passe également les barrages avec sous son manteau un fusil.

Source : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=82451

LA CHAUSSEE TIRANCOURT, bois de sapin

La région située au Nord de la ville d’AMIENS a été bien retenue par le commandement Allemand pour l’installation de rampes de lancement V1. D’après la carte du Flak Regiment 155, on relève pas moins de sept positions de tir dans les environs de la commune de VIGNACOURT, placées presque en limite de portée du V1 mais bénéficiant toutes d’un très bon camouflage naturel avec les petits bois parsemant le paysage.

Le site de lancement n° 157, construit dans le Bois de Sapin, se trouve sur le territoire de LA CHAUSSEE-TIRANCOURT. Certains auteurs de publications historiques localisent parfois cette position de tir sur la commune de BELLOY-SUR-SOMME, ce qui est une erreur d’identification provenant des rapports Alliés et prête ainsi à confusion avec le site voisin n° 155 qui est placé dans le Bois des Noires, près de la ferme St Accart.

Début 1944 plusieurs cultivateurs sont requis par l’occupant pour effectuer des transports de matériaux de constructions et des tonneaux d’eau puisés au marais communal vers le bois de Sapin. Arrivés à deux cent mètres du chantier, l’attelage était pris en charge par un soldat tandis que son propriétaire restait sous la garde d’un autre militaire.

Ce cliché nous montre la rampe détruite avec la présence d’un chariot de transport du type MT 12, identifiable avec ses deux grosses roues. L’Oberwagen est également bien visible, en place sur les rails de guidage.

La population civile était, comme sur d’autres chantiers, tenue à l’écart avec une obligation de contourner le bois par le chemin de LIGNY et la Chaussée Brunehaut. Les installations de tir ont été découvertes par les Alliés le 2 mai 1944 au cours d’une reconnaissance aérienne et vont être identifiées comme objectif Noball A /195.

Le 17 juin 1944, une escadrille de chasseurs bombardiers Spitfire va effectuer la première opération de bombardement sur le site qui vient d’ouvrir le feu sur la ville de LONDRES. Les douze appareils larguent en piqué leurs bombes de 250 kg mais la couverture naturelle du bois empêche une visée précise.12
D’autres missions de bombardement vont donc être nécessaires pour stopper les tirs.

Le 19 juin 1944, nouveau raid aérien, cette fois d’une plus grande ampleur que le précédent. Il s’agit ici d’une attaque réalisée par treize B24 Liberator, quadrimoteur lourds de la 8ème USAF. La dispersion des projectiles est assez importante et ne sera pas suffisante pour détruire le site.12

B24 Liberator

Les 22 et 23 juin 1944, les B24 Liberator vont revenir sur le bois dont les abords doivent certainement, depuis quelques jours, être complètement bouleversés sans toutefois empêcher l’arrivée des V1 pour de nouveaux tirs. Chaque jour les habitants proches du site peuvent ainsi apercevoir les torpilles volantes s’envoler du site.

Samedi 24 juin 1944 à 13h00, cinquième attaque du bois de Sapin, encore une fois réalisée par les Américains avec vingt quatre B 17 Flying Fortress du 401th Bomp Group (H).

L’attaque est repartie en deux vagues, guidées par un Mater Bomber dirigeant les opérations. Le premier groupe de douze appareils va « placer » ses projectiles au-delà de la cible, erreur qui va être immédiatement corrigée pour la seconde vague qui parviendra à rectifier sa visée pour « encadrer » correctement la cible.

La réaction de la Flak est très vive, en particulier pour les batteries placées dans le bois de l’autre côté de la route qui appartient à Monsieur Burriez. Trois B 17 vont subir des dommages lors de leur passage avec deux membres d’équipage grièvement blessés.18

Le 2 juillet 1944, retour d’une douzaine de B24 Liberator sur l’objectif suivi de deux autres bombardements successifs le 6 juillet. Lors de ce dernier jour, les bombardiers vont effectuer une première mission le matin avec vingt deux B24 Liberator du 487th Bomb Group26  et l’après-midi, avec vingt trois B 17 du 453th Bomb Group.27

Le 8 juillet 1944, c’est au tour du 401th Bomb Group de revenir sur le site avant le lever du jour. Il s’agit certainement pour les stratéges Alliés d’effectuer un maximum de dommages au moment où les V1 sont prêts à être lancés, ajoutant leurs explosions aux bombes larguées, afin d’augmenter les destructions.

Le raid est conjoint avec celui sur la ferme de Mont louis (n° 137) et chaque formation de douze B17 se dirige vers son objectif en dépit d’une importante couche nuageuse.

Le « Box » qui se présente sur le Bois de Sapin va pouvoir larguer ses projectiles sans encombre et amorcer ensuite son retour vers la base sans encombre. Une autre mission est prévue dans l’après-midi mais elle ne sera pas réalisée suite à de mauvaises conditions météo.18

Le 17 juillet 1944, dixième bombardement sur le site de lancement. Dix B24 Liberator du 467th Bomb Group de la 8ème USAF larguent vers 20h00 cent quatre vingt bombes de 250 livres sur l’objectif.12
Une fois encore, la plupart des projectiles tombent à proximité des installations ne causant que de légers dégâts.

Ce canon se trouvait à la lisière d’un petit bois, à gauche d’un chemin, face au bois de sapins. Photo Collection Robert SAIZY

Toutes ces attaques massives ne sont pas parvenues à détruire la rampe de lancement qui va poursuivre ses tirs jusque dans les dernières heures de l’occupation. La technique de bombardement à haute altitude employé par les américains n’a pas permis d’atteindre les petits abris et la rampe, bien camouflés sous les arbres.

Le bruit assourdissant des formations de bombardiers en approche reste encore présent dans la mémoire des habitants qui ont vécu cette période, un ronronnement caractéristique qui précédait le fracas des bombes.

Dans les premiers jours de septembre, les allemands vont détruire par explosif la rampe de lancement avant de quitter le bois. La destruction sera réalisée par introduction d’une charge d’explosif dans le piston de la rampe.

Les troupes anglaises vont ensuite poursuivre le démantèlement de cette rampe en faisant sauter des piliers supports, brisant ainsi en deux parties ce sinistre assemblage. La crainte du commandement britannique résidait surtout sur un possible retournement de la situation militaire qui aurait redonné aux allemands la possibilité de reprendre les tirs de V1.

Les habitants de la commune vont alors pouvoir venir sur le site et découvrir cette zone interdite. L’un d’eux va avoir la très bonne idée de prendre une photo de la rampe, nous transmettant ainsi un excellent témoignage de ce que fut l’installation de tir n° 157 de LA CHAUSSEE-TIRANCOURT.

Le 16 septembre 1944, une mission d’enquête dirigée par le Professeur Henri Moureu se rendra sur le site afin d’étudier le principe du lancement et obtenir de nouvelles informations sur le V1. La rampe sera démontée quelques années plus tard pour être ensuite de nouveau assemblée afin d’être exposée au public sur la base aérienne de DUXFORD en Angleterre, dans le musée de la RAF.

De nos jours, dans le Bois de Sapin, nous pouvons encore distinguer le Maschinenhaus et le Stofflager en ruines, détruits tous deux par les bombes ou par les habitants venus récupérer les matériaux. La dalle de la rampe de lancement possède encore une partie de sa fixation métallique qui a échappé au chalumeau des ferrailleurs. Quatre des piliers supports de la rampe, sont encore en place dans l’alignement de la cible qui était la ville de LONDRES. »

Un exemple de renseignements V1 d’Alliance pour action Bomber Command :

Source Arche de Noé de MMF.

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