
Né dans les Vosges, Abel Royal participe à la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il est gazé.
En 1930, il s’installe à Vichy où il travaille comme encaisseur à la Compagnie du Bourbonnais Gaz Electricité. C’est en octobre 1942 qu’il s’engage au sein du réseau Alliance dont il va devenir sous-chef de secteur. Il est principalement chargé de transport d’armes et d’organisation des parachutages. Il semble qu’il ait également eu des contacts avec le mouvement Combat.
En avril 1943, à la suite d’une trahison, il est arrêté à Vichy ainsi que 28 autres membres du réseau Alliance, parmi lesquels son gendre Jean Ferlot.
De Vichy, où il est torturé par les services sous les ordres de Batissier, adjoint de Geissler, chef du Sipo SD de Vichy, il est transféré à la Mal Coiffée à Moulins puis à Fresnes et à Kehl. Le 16 février 1944, il est condamné à mort, en même que d’autres bourbonnais (Général Raynal, Eugène Mazillier, Raymond Pornin) par le tribunal de Fribourg en Brisgau.
Il est fusillé le 23 mai 1944 à Ludwigsburg.
Le 18 septembre 1945, une cérémonie est organisée à sa mémoire et une plaque est apposée sur la façade de son domicile, 36 rue de Madrid.
