Né le 16 mars 1907 à Saint-Pantaléon [Autun] (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 26 novembre 1944 à Freiburg-im-Breisgau (Bade-Wurtemberg, Allemagne) ; cheminot ; résistant du réseau SR Alliance.

Jean-Marie Lordey était le fils de Claude et de Anne Gauthey. Il se maria le 20 mai 1933 à Curgy (Saône-et-Loire) avec Yvonne Meuley. Il eut deux filles, Rolande et Madeleine.
Il fut embauché au chemin de fer comme cantonnier en février 1930. Il fut affecté au Creusot (Saône-et-Loire) en 1936 puis à Autun en 1937.
Il entra dans la Résistance en septembre 1943 au réseau « Alliance », avec le matricule « K 12 » comme agent de renseignement sur la région Est, secteur « Forteresse », à Autun où il fut utilisé comme point de contact et de rendez-vous.
Il fut arrêté avec le groupe de Jean Friess. Le 3 janvier 1944 la Gestapo de Strasbourg fit parvenir le dossier au Tribunal de guerre du Reich. Le nom de Jean-Marie Lordey fut retiré du jugement pour enquête complémentaire mais il avait cependant été transféré avec les autres en décembre 1943 à la prison de Freiburg-im-Breisgau (Bade-Wurtemberg, Allemagne).
Le 28 novembre 1944, alors que la prison venait d’être bombardée par les alliés, les exécuteurs de la Gestapo firent sortir de leur cellule Jean-Marie Lordey, Édouard Kauffmann* et Émile Pradelle, et les abattirent d’une balle dans la nuque devant la porte de la Bastille, au bord d’un trou de bombe. Ils furent inhumés au cimetière de Fribourg-en-Brisgau.
L’acte de décès fut transcrit sur les registres de l’état civil de la commune de Saint-Pantaléon le 2 octobre 1946.
Il fut homologué au grade de sous-lieutenant des FFI.
Il obtint la mention « Mort en déportation » par arrêté du 22 août 2008.
Son nom figure au Monument aux morts de Saint-Pantaléon (Saône-et-Loire).
Source Le Maitron